Et voilà, pendant que certains attendent (quoi ? personne ne sait bien), David Rachline pose ses premiers actes. Il s'attaque à l'urgence. 

Les inondations, la dette, le climat tendu dans les services municipaux, la reforme des rythmes scolaires, le logement ... 

Rien de tout cela bien entendu. Pourtant, pendant des mois le chef du clan (familial) frontiste n'a eu de cesse de mépriser ses concurrents, délivrant leçons sur leçons, affirmant être prêt pour diriger. Le sport et la jeunesse ne font donc pas partei des priorités de David Rachline donc.

Mais maintenant, il faut passer aux actes. C'est l'heure de vérité. 

Nous nous situons clairement dans l'opposition à cette municipalité. Pendant que la droite continue son délitement, il faut bien qu'une force politique porte la contradiction, serieuse, et pointe les mensonges. 

Pour ceux qui ont envie de se laisser berner par la posture d'appaisement de David Rachline, il faut au delà des paroles. Et l'acte de retirer le drapeau européen du fronton de la mairie, n'est pas anondin. 

Certes, cela ne changera la vie de personne. Par contre, le symbole est fort. Il symbolise le rejet de l'idée européenne, la construction d'une communauté de destin, de peuple qui ont passé des siècles a s'entretuer. Du passé ? Regardons bien ce qui se passe en Ukraine, observons la nature du pouvoir hongrois, la poussée incroyable de l'extrême droite grecque .... Souvenons nous de la terrible guerre des balkans.

La paix est toujours fragile. Surtout en période de crise économique. Une crise violente, qui affame et déroute, une crise qui dure.

Alors certes David Rachline, ne met pas la paix en péril. Mais à son niveau, il milite pour un repli des fréjusiens sur eux même. Après une longue campagne de stigmatisation d'une catégorie des fréjusiens, attachée à un lieu de culte musulman. Pendant 6 ans, cela sera le lot quotidien de notre Cité.

Raison de plus, pour s'organiser dès maintenant, pour agir.